Le réseau d'initiative public
Le programme Très haut débit en chiffres
- 10 000 km de fibre optique supplémentaires
- 300 000 prises construites
- 300 millions d'euros d’investissement
Le choix de la fibre optique, un investissement d’avenir
La technologie retenue est celle d'un réseau en fibre optique jusqu’au domicile (FTTH). Un réseau FTTH (de l'anglais « fiber to the home ») permet l’arrivée du très haut débit par la fibre optique jusqu’au domicile de l'abonné (particulier, collectivité ou entreprise). Le réseau n’est plus la boucle locale du fil de cuivre du téléphone, mais une nouvelle boucle locale construite, entièrement en fibre optique. (fermeture du cuivre)
Des zones rentables réservées aux seuls opérateurs privés
Le Programme national TRES HAUT DEBIT mis en place par le gouvernement en 2010 a permis aux grands opérateurs de s'engager et de communiquer sur leurs ambitions de déploiement du Très Haut Débit. Les zones à population dense, dites "zones AMII" (appels à manifestation d'intentions d'investissement) sont réservées aux opérateurs privés, qui sont en conséquence les seuls à intervenir. Les zones rurales sont laissées aux politiques publiques d'aménagement numérique.
Dans son schéma directeur d'aménagement du numérique (SDTAN), le SMOTHD prend donc acte des zones AMII soit 52 communes (30 % des foyers des habitants de l'Oise) sur lesquelles les opérateurs privés se sont positionnés et où le RIP (Réseau d'initiative publique) départemental n'a pas le droit d'intervenir.
Dans l'Oise, 4 zones AMII (hachurées sur la carte) :
- L'agglomération de Beauvais, déployée par SFR,
- Les communes de Creil, Montataire, Nogent-sur-Oise et Villers-Saint-Paul déployées par SFR,
- L'agglomération de Compiègne, les communes de Longueil-Annel et Thourotte, déployées par SFR,
- La ville de Chantilly, déployée par Orange.